Test TP-Link Tapo C200

C’est incontestablement la star d’Amazon. La TP-Link Tapo C200 s’est imposée comme la caméra de surveillance par défaut pour des milliers de foyers français. Mais avec son prix plancher (souvent autour de 20-25€), que vaut-elle vraiment face aux nouveaux modèles 2K et 4K sortis en 2025 ? Est-elle encore suffisante ? Notre verdict.

➜ Installation et Design : L’efficacité plastique

À la sortie de la boîte, pas de surprise : on est sur un produit d’entrée de gamme. Le plastique est léger, le design « boule » est classique. Contrairement à ses grandes sœurs (C225), elle ne s’alimente pas via USB mais via un connecteur rond (DC) propriétaire. Ne perdez pas le chargeur, vous ne pourrez pas le remplacer par un câble de téléphone !

L’installation via l’application Tapo est, comme toujours chez TP-Link, un sans-faute. En 3 minutes montre en main, la caméra est connectée à votre Wi-Fi (2.4 GHz uniquement) et prête à filmer. On peut la poser sur une étagère ou la fixer au plafond tête en bas (vis fournies).

➜ Qualité d’image : Le 1080p fait de la résistance

La C200 filme en Full HD 1080p. Soyons honnêtes : en 2025, ce n’est plus le standard de netteté.

• De nuit : L’infrarouge (noir et blanc) est efficace jusqu’à 7-8 mètres. On reconnait bien les visages, même si cela manque un peu de contraste par rapport à une Eufy 2K.
• En journée : L’image est propre, les couleurs sont justes. Pour surveiller une pièce de vie ou vérifier que les enfants sont rentrés, c’est largement suffisant. En revanche, si vous zoomez pour voir un détail plus loin, ça pixelise vite.

➜ Motorisation et Détection

C’est une caméra Pan & Tilt : vous pouvez piloter l’objectif depuis votre smartphone (360° horizontal, 114° vertical). Le moteur est un peu audible (un petit bruit robotique), mais rien de gênant.

Nuance importante : Contrairement aux modèles plus récents (comme la C225 ou la Eufy P24), la Tapo C200 ne suit pas automatiquement les mouvements (pas d’auto-tracking natif performant). Elle détecte, elle alerte, mais elle ne « tourne » pas toute seule pour suivre le chat qui traverse la pièce.

Côté détection, les mises à jour récentes ont fait du bien. Elle distingue désormais les mouvements et les personnes (gratuitement). Elle capte aussi les pleurs de bébé (détection sonore), ce qui en fait un babyphone vidéo économique très prisé.

➜ Stockage : Le choix du Roi (Local ou Cloud)

C’est la grande force de Tapo. Vous n’êtes pas obligé de payer.

• RTSP/ONVIF : Pour les geeks, elle s’intègre très bien dans un système de surveillance maison (NAS Synology, Home Assistant, VLC).
• MicroSD : Vous pouvez insérer une carte jusqu’à 128 Go pour enregistrer en boucle.
• Tapo Care (Cloud) : TP-Link propose un abonnement (payant) pour le stockage cloud et des notifications enrichies (photos dans la notif). C’est confortable, mais totalement optionnel.

➜ Application : Le point fort

L’application Tapo est notée 4.7/5 sur les stores, et c’est mérité. Elle est rapide, ne plante pas, et permet de gérer tout votre écosystème (ampoules, prises connectées, caméras) au même endroit. La fonction Audio Bidirectionnel permet de parler à travers la caméra, mais le haut-parleur est un peu nasillard : ça suffit pour dire « Descends du canapé ! », moins pour une longue conversation.